innocente jeunesse

Il y avait cette personne qui me voulait du bien puis j'ai décidé de la détruire à petits feux, et j'y suis parvenue. Ce fut mon plus beau trophée. Un trophée qui symbolise maintenant ma défaite. Tu as disparu. Complétement disparu et je me sens vide, vide d'émotion, vide de désir, vide, vide, vide, vide, vide, vide, vide, vide, vide. Rien d'autre ne me viens à l'esprit, il y a juste un vide, d'ou mon misérable texte. Ce blog est le récit d'une enfant qui n'aime plus rien, même ses passions les plus atroces ont disparu, manipulation, destruction, souffance, j'en passe et des meilleures.

Je vous dégoûte, c'est le principal 

Je savoure ma jeunesse, insouciante, je rejette l'amour. Je le rejette comme une mouche, j'essaie de le faire disparaitre, mais il rode, il rode toujours autour de moi. Tout paraît si simple, un train de vie idéal. Je passe de bons moments, mais le lendemain matin je me retrouve seule, je regard dans le vide à me convaincre que c'est mieux ainsi. Puis viens le jour ou l'on réalise que la solitude nous tient comme un chien en laisse. On tire sur la corde, pour s'échapper, on tire pourtant si fort mais comme je l'ai dit, elle nous tient. Il y a toujours une solution, celle solitude ne restera pas maître éternellement, mais si cette solution était si simple ne croyez-vous pas qu'on serait, pour la plupart, libres?

Quand on a une image si déplorable de l'attachement, ça paraît impossible d'y croire à nouveau. Quand la personne dont vous aviez besoin est partie et qu'il ne reste plus que vous,a vous questionner, tout en suffocant, sur le pourquoi du comment, quand votre angoisse quotidienne provenait directement de cet attachement rongeur, croyez vous qu'il est possible d'y songer à nouveau?

Puis si on y réfléchit bien, il n'y a pas tant de différence entre la solitude et l'attachement. Les deux finissent par nous rendre malheureux, lentement mais sûrement. Le malheur provient de deux faits différents certes mais le problème n'est pas là. Le problème est le choix.

Ne me dites pas ce que vous en pensez, pour la plupart des gens, cet article provient de quelqu'un dont l'attachement fût synonyme de délaissement mais dites moi, vous qui connaissez si bien l'amour, comment le décririez vous CONCRETEMENT? Je ne parle pas du merveilleux, de l'enchantement à l'idée d'être avec cette personne, je vous parle de cet esprit "accro", le besoin, le manque, le doute, la jalousie, ces choses qui vous rongent petit à petit jeunes esprits inconscients. Il n'existe clairement pas d'amour parfait, ce sont ces imperfections dont la plupart, au cours du temps se nomment irréparables, qui vous feront souffrir.

Je crois que désormais mon choix est de ne pas en faire, de voir ce que me réserve le destin, peut-être un jour je vivrais cette expérience "formidable" qui s'avéra être un échec et j'aurais mon témoignage vécu ou alors je me rendrais tout simplement compte que vous aviez raison et que mes affirmations n'étaient que le fruit d'une grande déception.

Je tiens a préciser que je parle d'attachement en général et non pas seulement amoureux.

Hello, 
Is there anybody in there? 
Just nod if you can hear me 
Is there anyone home? 

Come on 
Now 
I hear you're feeling down 
I can ease your pain 
Get you on your feet again 

Relax 
I'll need some information first 
Just the basic facts 
Can you show me where it hurts? 

There is no pain you are receding 
A distant ship's smoke on the horizon 
You are only coming through in waves 
Your lips move 
But I can't hear what you're saying 

When I was a child I had a fever 
My hands felt just like 
Two balloons 
Now I've got that feeling once again 
I can't explain 
You would not understand 
This is not how I am 
I... Have become comfortably numb 

O.K. 
Just a little pin prick 
There'll be no more aaaaaaaah! 
But you may feel a little sick 

Can you stand up? 
I do believe it's working 
Good 
That'll keep you going through the show 
Come on 
It's time to go 

There is no pain you are receding 
A distant ship's smoke on the horizon 
You are only coming through in waves 
Your lips move 
But I can't hear what you're saying 

When I was a child 
I caught a fleeting glimpse 
Out of the corner of my eye 

I turned to look but it was gone 
I cannot put my finger on it now 
The child is grown 
The dream is gone 
I... Have become comfortably numb 

ma mere aujourd'hui a abordé le sujet de la dépression, nous avons longuement parlé, j'ai versé quelques larmes tièdes. différentes de celles versées en temps normal c'est a dire quand je suis seule et triste. je me suis vaguement confiée, elle avait l'air plutôt contente d'avoir pu comprendre une partie de ma souffrance. elle faisait attention a ce qu'elle disait, pas de mots de travers, tout ce qu'elle disait elle le pensait et elle y pensait avant de le dire. j'ai senti, dans ses bras, qu'elle était ma mère. vous me direz c'est normal, c'est ma mère mais pour moi ca ne l'est pas, elle est ma mère mais ce n'était pas inclus dans ma normalité, mon quotidien. d'habitude c'est elle qui se trouve dans mes bras et non pas l'inverse. je me sentais comme quand j'étais petite, je me sentais en sécurité, sentiment longuement recherché mais noyé dans ma paranoia.

j'ai ensuite fais de l'odre dans mes affaires, au sens propre, j'ai rangé ma chambre, j'ai rangé cette armoire puant l'enfermement, j'ai mit la plupart de mes affaires dans la machine a laver, je me suis fait a manger, rien d'exessif comme en temps normal, je n'avais pas très faim et il était tard, c'est très occasionnel chez moi alors autant en profiter. j'ai tendu le linge puis j'ai fait mon sac et je suis partie emportant avec moi une serviette, un bouquin, une canette de canada dry, quelques friandises, mon téléphone, les écouteurs, un peu d'argent, mes cigarettes et mon briquet. il était 15h passées.

je me suis assise sur des rochers longeant ce début de mer morte, j'ai écouté quelques morceaux qui ont relaxé mon esprit un peu anxieux pour ensuite sauter dans l'eau. j'ai nagé la tête sous l'eau, comme d'habitude, car ne j'aime pas nager si je ne met pas la tête sous l'eau, je trouve cette sensation très apaisante et bizarrement je ne ressens aucun plaisir à ne pas faire comme cela. je suis remontée sur les rochers. je me suis séchée pour ensuite rejoindre d'autres rochers plus lisses avec une plus large vue sur l'ocean ou je pourrais lire mon livre commodement. en lisant je m'arrêtais pour comtempler la mer puis je me remettais à ma lecture, ce fut ainsi a plusieurs reprises. j'ai quitté ces rochers, j'avais en tête de marcher jusqu'a trouver un coin plus tranquille ou je pourrais plus tard me retrouver face au coucher du soleil, j'appréhendais mes envies. j'ai trouvé l'endroit parfait, un endroit qui m'a fait sourire et a fait revenir a la surface de nombreux souvenirs d'enfance, les vagues éclataient sur les rochers couleurs camel. avant de m'assoir je suis restée debout un bout de temps, pres du bord, je fermais les yeux et j'écoutais les vagues retentir sur les rochers et ensuite, je sentais le vent accompagné de restes d'eau se jetter sur moi, "le bonheur à l'état pur". toute trempée, sous le regard des pêcheurs je me suis assise, je me suis allumée une cigarette et j'ai eu le sentiment que les vagues emportaient mes problèmes puis revenaient me donner la force de sourire. elles étaient si belles, vivantes, elles me procuraient une exitation paradoxalement relaxante. j'ai lu pendant un long moment jusqu'au coucher du soleil et la j'ai pris mon pied. quand ce beau spectacle fut fini je me suis levée, le vent me faisait frissoner, j'ai marché, contemplé, respiré (sens figuré), observé, souris tout en me dirigeant vers la petite plage du début, cette plage ou la mer était morte. je préférais l'autre mer, celle plus loin, celle d'il y a quelques minutes, celles ou les vagues claxonaient. dans tous les cas son emplacement, son tempérament, sa température sont des détails quasiment sans importance. 

ce soir je me sens bien

M

quelques jours que je ne dors pas ou quasiment pas, bouffées de chaleur. tous les soirs dans les environs de 4h je me pose sur la terasse et je fume tout en reflechissant a pourquoi ca recommence. une boule a la gorge, elle fait mal cette boule. la métaphore "une boule a la gorge" n'en est pas une. cette sentation est réelle. j'avais comme une envie de degueler mon angoisse. je me couche, sommeil impossible, idées qui résonnent. des idées noires, comme autrefois. je me penche sur la rambarde du balcon et je pleure, mes cris ne sortent pas ou alors je m'en empêche, c'était bizarre. c'est toujours bizarre. je respire fort, sensation d'ettouffement, je me sentais opréssée. les grandes bouchées d'air me faisaient du bien comme lorsque l'on boit trop, on sort, on respire puis ca va mieux, enfin en ce qui me concerne. je vais aller sur les rochers, au calme, essayer de ne penser a rien mais penser a rien c'est toujours penser a quelque chose

Mon comportement impulsif m'a conduit a me rendre immature. Comme tu l'as dit "quand on chasse le naturel, il revient au galop" tu avais raison. j'ai un caractère special et j'essaie de faire des effors mais personne ne peut changer, les gens évoluent. ca me fais enormément de bien de parler avec toi, même si on parle pas souvent de moi, je te sens aller mieux, beaucoup mieux et il n'y a pas besoin de beaucoup te connaître pour le voir

M

je ne me demande pas qui je suis mais qui suis-je devenue. insatisfaite, capricieuse et manipulatrice. je sais d'avance que ce que je suis devenue est un échec, je suis le reflet de ce que je déteste le plus. le sourire hypocrite aux lèvres, celui que je critique dans mes premiers articles, les yeux noyés dans mes illusions de devenir quelqu'un de respectable. je pense sincèrement que ma définition de "respectable" a été broyée par mon désespoir, je suis devenue aveugle temporairement, maintenant je suis consciente du mal que j'ai fait autour de moi.je me demande pourquoi ai-je détruit tout ce que j'avais de bien, de serein, d'honnête. je ments pour ne pas avoir a affronter la réalité, cette dure réalité dont tout le monde parle, je la vois, et elle est sûrement passée devant moi plusieurs fois mais comme je vous l'ai dit, j'étais aveugle. 

aujourd'hui je me sens torturée, les idées s'entrechoquent dans ma tête, des envies soudaines atteignent ma conscience et essaient de me faire changer d'avis, de revenir a la capitale et de céder a toutes sortes de désirs, le fantasme me frigorifie en paralysant mon corps brûlant. 

je veux faire l'amour mais je ne dirais pas "comme avant" parce que je ne faisais pas l'amour. j'avais pour habitude de baiser sous l'exitation du produit coulant dans mes veines et celles de mon partenaire, souvent sous l'emprise des passions liées à l'imprévu, cet un inconnu et du peu que je sais de lui il sait me toucher, il sait passer délicatement ses mains sur les jambes puis mes cuisses en faisant un detour pour vite arriver sur mon ventre, quelle belle technique bien connue de provoquer son partenaire et lui donner une sensation de frustration douloureusement passionelle, et enfin toucher mes seins. l'envie devient si insupportable qu'on arrête et viens le moment ou tu sens enfin la frustation partir et un délicat frisson t'envahir, j'appelerais ca l'adrénaline sexuelle.

tout ca parraît si intense et exitant, oui, mais il y a un moment ou il faut vivre quelque chose d'intense mais de stable, avec une personne qui nous aide et nous rend heureux, je pense que ca aussi c'est vivre. je change souvent d'avis comme vous pouvez le voir, ca depend de mes humeurs. la personne en question pourra plus facilement vous donner du plaisir, cette personne vous connait, vous et vos faiblesse, vous et vos fantasmes suivis des complexes et d'autre choses bien plus compliquées alors que l'inconnu aura une chance sur 4 de vous satisfaire pleinement en ce qui concerne la baise en soit mais l'inconnu n'aura surement pas de complexes, il ne vous connait pas mais veut vous impressioner sans parraître loufoque. il va faire ce que tout homme considère comme exitant pour une femme AU DEBUT. il va parler comme quelqu'un qui a de l'experience, quelqu'un de mysterieux puis il va s'arreter de parler pour ne pas parraître trop bavard ou va répondre de facon très brève. la femme va le trouver discret, calme et va le suivre et apres quelques minutes ou le temps que l'homme l'invite, qu'elle accepte et qu'il l'emmene chez lui, un silence qui cache milles questions que chacun des deux va se poser. n'est-il pas fou? va t-il faire des choses étranges auxquelles je ne peux pas m'adapter?. l'homme va tout simplement se poser la question basique "suis-je a la hauteur?" si la femme lui plait. ils arriveront chez lui, s'embrasseront devant la porte, l'homme cherche ses clefs désespéremment, les trouvera et vous connaissez la suite. oui la suite de cette nuit mais pas du lendemain enfin pour certains. le lendemain la femme se lève plus tôt et part, un dimanche, se fume quelques cigarettes puis se convainc qu'elle a deja oublié. au bout d'un moment vous vous retrouvez comme moi a me dire que je n'ai jamais vraiment construit quoi que ce soit, pas de lien amoureux, juste des baises non programmées. 

aujourd'hui je veux aimer

J'aime ou plutôt j'aimais ca. manipuler, jouer avec les gens, voir comment ils réagissent, devoir attendre chaque jour jusqu'a que votre travail porte ses fruits. parce que la manipulation est un long processus avec différentes étapes mais sur ma facon de manipuler je ne vous en dirait pas plus. de toute facon je n'ai plus la force de jouer, je vais devoir me contenter de mener une vie stable qui signifie monotone pour moi pour l'instant. je me le suis promis, il faut que je tienne puis viendra le jour ou je pourrais choisir entre jouer et être stable. pouvoir m'adapter et changer de personnalité avec différentes personnes. pouvoir jouer puis devenir serieuse et honnête. je ne manipule pas pour de l'argent ni pour du sexe ni pour de la drogue. je manipule juste pour m'amuser mais ce qui m'amuse dans la manipulation c'est le fait de pouvoir en apprendre tellement sur quelqu'un. les réactions d'une personne en disent long sur sa personnalité

ca c'était l'ancienne moi, en tout cas pour le moment, mais de toute facon je ne me soucie pas du temps, jai le temps de prendre mon temps, j'ai le temps de changer, de redevinir l'ancienne moi, jusqu'a trouver qui je suis réellement

ca recommence, j'angoisse et je m'enferme il n'existe nulle autre solution pour me calmer. je souffle, je m'allonge sur ce que je vois en premier. marre du silence, je veux sortir et danser, crier, avaler 2 ou 3 para, avoir envie de parler de choses bêtes parce que ca me calme. parler de choses bêtes avec des personnes abrutisées par ces substances chimiques. en temps normal je n'aime pas parler de choses bêtes et je n'aime pas parler avec des gens bêtes. je veux boire jusqu'a ne plus compter puis rentrer chez moi, me faire un petit déj, prendre un bain moussant avec de la musique et emmerder mes voisins a 6h du matin.voila ce que je veux aujourd'hui mais j'avais dit que ces vacances allaient me purifier. je vais rester et faire ce que j'ai dit, faire ce dont j'avais envie il y a 2 semaines. pourquoi? oui pourquoi se contenter d'une seule envie? c'est bien ce que je disais dans l'un de mes articles. je ne sais pas, j'ai juste le sentiment qu'au bout d'un moment ca va me faire du bien. j'ai mes petits trucs que je prend quand j'angoisse, pas de trucs trop exitants, juste un peu de c et quelques joints pour m'endormir. heureusement que pendant ces premiers jours d'angoisse je suis accompagnée, je ne suis pas encore prête a me retrouver toute seule mais je sens que ca va venir. je ne vous l'ai pas dit mais derrière ces envies de s'évader et de calme se cache une personne de nature exitée dont la plus grande faiblesse est la solitude