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innocente jeunesse
8 juillet 2012

ma mere aujourd'hui a abordé le sujet de la

ma mere aujourd'hui a abordé le sujet de la dépression, nous avons longuement parlé, j'ai versé quelques larmes tièdes. différentes de celles versées en temps normal c'est a dire quand je suis seule et triste. je me suis vaguement confiée, elle avait l'air plutôt contente d'avoir pu comprendre une partie de ma souffrance. elle faisait attention a ce qu'elle disait, pas de mots de travers, tout ce qu'elle disait elle le pensait et elle y pensait avant de le dire. j'ai senti, dans ses bras, qu'elle était ma mère. vous me direz c'est normal, c'est ma mère mais pour moi ca ne l'est pas, elle est ma mère mais ce n'était pas inclus dans ma normalité, mon quotidien. d'habitude c'est elle qui se trouve dans mes bras et non pas l'inverse. je me sentais comme quand j'étais petite, je me sentais en sécurité, sentiment longuement recherché mais noyé dans ma paranoia.

j'ai ensuite fais de l'odre dans mes affaires, au sens propre, j'ai rangé ma chambre, j'ai rangé cette armoire puant l'enfermement, j'ai mit la plupart de mes affaires dans la machine a laver, je me suis fait a manger, rien d'exessif comme en temps normal, je n'avais pas très faim et il était tard, c'est très occasionnel chez moi alors autant en profiter. j'ai tendu le linge puis j'ai fait mon sac et je suis partie emportant avec moi une serviette, un bouquin, une canette de canada dry, quelques friandises, mon téléphone, les écouteurs, un peu d'argent, mes cigarettes et mon briquet. il était 15h passées.

je me suis assise sur des rochers longeant ce début de mer morte, j'ai écouté quelques morceaux qui ont relaxé mon esprit un peu anxieux pour ensuite sauter dans l'eau. j'ai nagé la tête sous l'eau, comme d'habitude, car ne j'aime pas nager si je ne met pas la tête sous l'eau, je trouve cette sensation très apaisante et bizarrement je ne ressens aucun plaisir à ne pas faire comme cela. je suis remontée sur les rochers. je me suis séchée pour ensuite rejoindre d'autres rochers plus lisses avec une plus large vue sur l'ocean ou je pourrais lire mon livre commodement. en lisant je m'arrêtais pour comtempler la mer puis je me remettais à ma lecture, ce fut ainsi a plusieurs reprises. j'ai quitté ces rochers, j'avais en tête de marcher jusqu'a trouver un coin plus tranquille ou je pourrais plus tard me retrouver face au coucher du soleil, j'appréhendais mes envies. j'ai trouvé l'endroit parfait, un endroit qui m'a fait sourire et a fait revenir a la surface de nombreux souvenirs d'enfance, les vagues éclataient sur les rochers couleurs camel. avant de m'assoir je suis restée debout un bout de temps, pres du bord, je fermais les yeux et j'écoutais les vagues retentir sur les rochers et ensuite, je sentais le vent accompagné de restes d'eau se jetter sur moi, "le bonheur à l'état pur". toute trempée, sous le regard des pêcheurs je me suis assise, je me suis allumée une cigarette et j'ai eu le sentiment que les vagues emportaient mes problèmes puis revenaient me donner la force de sourire. elles étaient si belles, vivantes, elles me procuraient une exitation paradoxalement relaxante. j'ai lu pendant un long moment jusqu'au coucher du soleil et la j'ai pris mon pied. quand ce beau spectacle fut fini je me suis levée, le vent me faisait frissoner, j'ai marché, contemplé, respiré (sens figuré), observé, souris tout en me dirigeant vers la petite plage du début, cette plage ou la mer était morte. je préférais l'autre mer, celle plus loin, celle d'il y a quelques minutes, celles ou les vagues claxonaient. dans tous les cas son emplacement, son tempérament, sa température sont des détails quasiment sans importance. 

ce soir je me sens bien

M

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Commentaires
N
Quel bonheur ces petits moments où l'on se sent bien !
innocente jeunesse
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